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Free - Groupe iliad fait une entrée remarquée sur le marché
avec son établissement de paiement Stancer
Sur un marché hyperconcurrentiel des paiements, les opportunités de développement rentable sont rares.
Dans le commerce, la valeur créée - très limitée aux regards des ressources mobilisées et des volumes de transactions - est continuellement sous pression. Sur le grand commerce, par les acheteurs qui font des appels d’offres et optimisent leur équation économique en demandant aux grands émetteurs des tarifs "on-us". Sur le petit commerce, par la concurrence entre les banques traditionnelles - acteurs low cost historiques qui doivent rentabiliser leurs investissements en remplissant leurs usines de processing, mais aussi par de "nouveaux entrants" qui tentent de justifier leur premium de prix sur les encaissements en proposant des solutions intégrées, de la caisse digitale à la boutique en ligne clé en main.
Et les espoirs de relais de croissance autour du #BNPL (Buy Now Pay Later) ont fait long feu, entre l’intensité concurrentielle, l’équation insoluble de la hausse des défauts de crédit sur des petits montants et la régulation à venir.
Free - Groupe iliad fait une entrée remarquée sur ce marché avec son établissement de paiement Stancer, qui devra relever plusieurs challenges pour se développer de façon rentable :
- Capter des volumes pour profiter des économies d’échelles.
- Trouver l’équilibre économique avec des tarifs à la transaction agressifs et sans les compléments de revenus assurés par la location des TPE ou par des abonnements sur le e-commerce.
- Maîtriser la data temps réel pour optimiser la gestion de la fraude et le calcul des scheme fees.
Si la rentabilité de Stancer n’est pas assurée, l’arrivée de Free va mettre sous pression les acteurs présents et accélérer les questions stratégiques sur l’acquiring très peu rentable, et in fine - si Stancer prend des parts de marché conséquentes - sur le processing.
Étonnement les nouveaux entrants comme Free ou Apple s’attaquent au commerce, mais personne ne semble s’intéresser au B2B, notamment aux flux des TPE et des PME avec leurs fournisseurs et leurs clients, un marché qui reste à plateformiser.
